Le cahier des charges des ingénieurs est simple : concevoir une auto de route qui soit aussi proche que possible d’une Formule 1.
Pour ce faire, la F50 est développée à partir de la 333SP.
Un prototype de compétition lui-même dérivé de la Formule 1, qui a connu la gloire en championnat américain IMSA.
Premier signe évident de cette parenté : la structure monocoque entièrement en carbone kevlar. Une première pour une voiture de route (la F40 disposait d’une carrosserie similaire mais d’un châssis tubulaire).
Le V12 de 4,7 litres, dérivé d’un bloc utilisé en Formule 1 au début des années 90, est porteur. Fixé directement sur la structure, il participe ainsi à la rigidité de l’auto et permet d’économiser quelques kilos par rapport à un montage traditionnel. Autre filiation avec la compétition : les suspensions développées avec Bilstein, qui sont montées à l’horizontale. Un ensemble qui privilégie les performances au détriment du confort des passagers, car avec la F50 tout est question d’efficacité.
Son dessin si particulier, signé Pininfarina répond avant tout aux contraintes aérodynamiques. De cet impératif, résulte une esthétique déroutante avec un capot avant, marqué par des prises d’air proéminentes, un profil qui laisse bouche bée et un arrière démoniaque. En général, les avis ne sont pas mitigés : on adore ou on déteste.
Personnellement je penche pour le premier choix, surtout lorsque l’auto est dans cette configuration « Spider ». En espérant qu’il ne pleuve pas car la mise en place du toit en dur nécessite presque deux heures ! Il est toutefois possible en cas d’urgence d’installer une toile d’appoint.