Ferrari Monza SP1 & SP2
Ode au passé
Afin de lancer sa nouvelle gamme nommée Icona, Ferrari a présenté non pas un, mais deux nouveaux modèles, seulement deux semaines avant le Mondial de l'Automobile de Paris.
S'inspirant des Ferrari mythiques des années '50, ces deux nouveaux modèles frappés du cheval cabré annoncent une nouvel ère pour la marque italienne. Les Monza SP1 et SP2 sont évidemment destinées aux fidèles clients et aux collectionneurs. Ces dernières se veulent les descendantes des 166 MM, 750 Monza et 860 Monza. En effet, on retrouve tout à fait le côté "barchetta" sur ces deux modèles.
Ce sont deux philosophies différentes qui s'offrent à vous (moyennant plusieurs millions d'euros sûrement, même si aucun tarif n'a été communiqué), la SP1 étant une monoplace rappelant directement ses aînées ou la SP2 qui, quant à elle, offre deux places.
Côté mécanique, c'est un châssis de 812 Superfast qui se cache sous la superbe carrosserie, accompagnée de son V12 dont la puissance a été augmentée de 10 cv. Vous pourriez penser que c'est peu, mais il est évident que le poids est bien inférieur à celui de la grande GT de chez Ferrari (1500 kgs pour la SP1 et 1520 pour la SP2), ce qui vous promet des sensations à couper le souffle : 0 à 100 km/h en 2,9 sec et 0 à 200 km/h en 7,9 sec !
En ce qui concerne le design, peu de personnes pourront dire qu'ils n'aiment pas. En effet, les lignes sont épurées, les feux sont fins et élégants contrairement aux récents modèles de la gamme, ce qui permettra à ces Monza SP de bien vieillir. Seul bémol, comme souvent chez Ferrari, le dessin des jantes est extrêmement banal. Le but étant de s'approcher de l'expérience de conduite que l'on peut avoir au volant d'une Formule 1.
Bien sûr, il est impossible de ne pas penser à la Mercedes McLaren SLR Sterling Moss en voyant ces deux Monza SP, surtout quand on voit l'ouverture des portes. Pour le moment aucun chiffre de production n'a été donné, mais il est peu probable qu'il dépasse les 200 exemplaires pour chacun des modèles. Reste à savoir si le travail aérodynamique de ces deux nouvelles Ferrari permet véritablement de se passer de pare-brise, ou s'il faudra porter un casque pour les piloter...
Ghislain Balemboy
V12 GT
L'émotion automobile
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