La lutte est ici plus serrée que dans le premier round, car chacune de nos prétendantes entend charmer son propriétaire avec un intérieur soigné et à la présentation flatteuse.
Ambiance feutrée dans l’iQ avec un habitacle associant les teintes marron et noir. La présentation est plutôt simpliste comme en témoigne l’unique commande ronde de climatisation située sur la console centrale qui sert à la fois à régler l’intensité, la température et la diffusion du flux d’air. La boîte à gant est, à elle seule, un modèle d’ingéniosité : elle s’apparente à un porte-documents amovible qui se fixe au meuble de bord. Si elle ne dispose pas de tous les mêmes aspects pratiques qu’une boîte à gant classique, cette solution a été privilégiée pour son faible encombrement, permettant ainsi au passager une plus grande amplitude dans le réglage longitudinal du siège, de manière à libérer suffisamment d’espace pour le passager arrière. Car oui, là où l’auto marque de gros points par rapport à sa rivale, c’est qu’elle dispose de quatre places. Ou du moins, elle est présentée comme telle par le constructeur japonais. Car dans la pratique, cette iQ est en fait une trois places, tant il est impossible (même pour un petit enfant) de caser ses jambes derrière le conducteur pour peu que celui-ci mesure 1,80 mètre. Mais quand bien même : trois places, c’est toujours une de plus que la Smart.
Bien entendu, une fois les deux places arrière dépliées, le coffre se réduit comme peau de chagrin, au point de devenir inexistant : même y caser une veste relève de l’exploit ! Heureusement, comme les deux places sont indépendantes, il est toujours possible de rabattre le dossier de l’une des deux de manière à conserver un espace de chargement, même avec trois passagers à bord.
Mais si l’habitacle présente bien, on pourra cependant regretter qu’une plus grande attention n’ait pas été portée au choix des matériaux utilisés. En effet, certains plastiques du meuble de bord ne sont pas des plus flatteurs au toucher.
Dans la Smart, l’ambiance est tout aussi raffinée, avec du cuir à profusion sur les sièges, tableau de bord, et contre-portes, rehaussé d’inserts «façon aluminium» et de surpiqûres blanches. L’exclusivité est toujours au rendez-vous, avec un pommeau de levier de vitesse à nouveau frappé du grand B et une poignée de frein à main en aluminium siglée Brabus.
Si les deux cadrans ronds (compte-tour et afficheur multimédia) apportent une touche joviale à l’habitacle de la Smart, ils se révèlent assez peu pratiques à l’usage car l’information se voit ainsi dispersée entre eux et les tachymètres et ordinateur de bord situés derrière le volant. De ce côté, pas de doute, l’affichage plus conventionnel de l’iQ se montre d’une plus grande lisibilité.
Côté équipement enfin, l’iQ fait un peu mieux que sa rivale en proposant le système de navigation, qui reste indisponible sur la Smart, ou le démarrage sans clé.