Essai Porsche Cayman R
La petite GT3 !
Curieusement, alors que son architecture à moteur central en fait une base idéale depuis sa sortie en 2005, le Cayman n’avait encore jamais eu droit à une déclinaison vraiment sportive. La R répare cette injustice !
Pas évident de se faire une place au soleil lorsqu’on est le petit frère d’un mythe comme la 911 !
Alors que celle-ci a régulièrement droit à des évolutions en tous genres, le Cayman semblait jusqu’à présent avoir juste le droit d’exister, sans risquer de faire d’ombre à sa grande sœur.
D’ailleurs, l'usine de Stuttgart n’en a jamais décliné la moindre version de compétition, à part la version Cup, spécifique à la France et à l'Italie, allant même jusqu’à refuser de collaborer avec les préparateurs qui utilisaient son excellente base pour en faire une machine gagnante !
C’est qu’avec son moteur central, elle bénéficie d’une architecture bien meilleure que celle de la 911, qui traîne comme un fardeau son flat 6 en «sac à dos». Ne me faites pas dire ce que je ne pense pas : j’adore la 911 mais force est de constater que sa mécanique en porte-à-faux arrière constitue un handicap lorsqu’il s’agit d’aller chercher les derniers dixièmes sur circuit. Même chose sur la route : rien de tel qu’un moteur central pour obtenir la meilleure efficacité en virage.
La décision de lancer cette version R du Cayman fut donc très longue à prendre. Mais comme souvent, plus l’attente est longue, meilleure est l’expérience !
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