Essai BMW Série 1M Coupé
La petite bête qui démange !
L’héritière de la M3 originelle, c’est elle : la BMW Série 1 M Coupé ! Car si la M3 s’est embourgeoisée au fil du temps et des générations pour se faire plus douce et presque accessible à tous en termes de conduite, sa petite sœur retravaillée par les hommes du département Motorsport rassemble tous les ingrédients de son aïeule apparue au milieu des années 80 !
Compacte, outrageusement musclée, presque effrayante, la Série 1M (et non pas M1, pseudonyme trop emblématique chez BMW) affiche sans vergogne tout son caractère quel que soit l’angle sous lequel on l’observe.
C’est d’ailleurs la première image qui renvoie à la M3 de 1986, dont les extravagants élargisseurs d’ailes se sont assagis au fil des générations pour s’orienter vers des modifications moins voyantes.
Avec la 1M Coupé, les ingénieurs et designers semblent avoir reçu carte blanche pour laisser libre cours à leurs pulsions.
Et cela se traduit par des boucliers élargis à l’extrême, creusé de trois larges écopes à l’avant, bardé d’un agressif diffuseur d’air à l’arrière supportant les quatre embouts d’échappement. Les passages de roues sont élargis, de 55 millimètres par rapport à une 135i, ce qui donne une allure particulièrement râblée à l’auto. Le tout, souligné de coques de rétroviseurs typiques, à double branches, et d’ailes avant creusées devant le rappel de clignotant.
Le tout, habillé d’une peinture spécifique orange et bien campé sur d’impressionnantes jantes de 19 pouces. Une chose est sure en tout cas, pour la discrétion, on repassera !
Du coup, a l’ouverture de la portière, l’habitacle paraît presque trop sage. Sa présentation noire, tout juste rehaussée de quelques pointes de surpiqûres orange sur le tableau de bord ou la sellerie, ne laisse guère de place à la fantaisie.
Mais l’ambiance sportive est pourtant bien présente, avec des sièges semi-baquets aux multiples réglages et au maintien soigné et des habillages mariant le cuir à l’Alcantara. Les quelques logos M sur le fond du compte-tours ou les seuils de portes se chargent d’afficher l’exclusivité.
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