On vous l’expliquait à la page précédente : la 650i Cabrio regorge de couple.
Grâce à l’action de ses deux turbos agissant en parallèle, ses reprises sont exceptionnelles à tous les régimes.
La réponse à l’accélérateur est immédiate et la poussée vraiment convaincante.
Il faut dire que BMW lui a offert son excellente boîte automatique 8 rapports, qui lui permet de réagir avec vivacité à la moindre sollicitation de la pédale de droite. Nous émettrons toutefois quelques réserves en mode manuel (avec palettes au volant) car dans ce cas, 8 vitesses, cela devient beaucoup à gérer. Nuls en maths s’abstenir !
De même, ceux que les technologies rebutent risquent d’être un peu décontenancés par les versions haut de gamme, qui regorgent d’options destinées à améliorer le bilan dynamique. Notre exemplaire d’essai était ainsi équipé de l’Adaptive Drive (gestion active des barres antiroulis et des amortisseurs) et de l’Integral Active Steering. Cette dernière option intègre le système de roues arrière directionnelles déjà vu sur les Série 5 et 7. Tout cela demande un certain temps d’adaptation et il peut arriver de braquer un peu court en ville, où les roues postérieures tournent dans le même sens que les antérieures afin d’améliorer la maniabilité. Celle-ci est effectivement remarquable mais nuit un peu à la précision de conduite.
Par contre, et nous avons gardé le meilleur pour la fin, en passant en mode Sport (voir Sport +), la 650i révèle une efficacité sportive que nous n’imaginions pas possible pour un cabriolet de plus de deux tonnes. En déconnectant totalement l’ESP, on découvre une voiture incroyablement facile à contrôler à la limite et qui pourrait surtout en remontrer à bien des sportives en termes de vitesses de passages en courbes. Comme quoi, les aides actives au pilotage, lorsqu’elles sont bien maîtrisées, apportent des résultats insoupçonnés !
« Six » c’était moi, je n’hésiterais pas longtemps !
Stéphane Lémeret
V12 GT
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