En attendant l’arrivée d’un diesel (!), la gamme de la Série 6 Cabrio compte deux moteurs de très haut de gamme : un « 6 en ligne » 3 litres turbo de 320 chevaux et 450 Nm pour la 640i et un V8 bi-turbo 407ch pour la 650i.
C’est bien sûr cette dernière que nous avons essayée… même s’il aurait peut-être été plus politiquement correct de nous contenter de la « petite » qui, grâce notamment à son Stop&Start, n’émet que 185g de CO2/km, contre 249 pour la 650.
Mais il aurait quand même été dommage de se priver des 600 Nm du V8. On ne choisira par contre pas ce dernier pour sa sonorité : nous l’avons trouvé un peu trop discret, même capote ouverte. BMW n’a clairement pas joué sur le côté sportif : pour cela, il faudra attendre la M6 !
Les performances de la 650i ont pourtant tout d’une sportive : 0 à 100 en un peu plus de 5 secondes, et surtout des reprises qui décoiffent. Enfin, façon de parler parce qu’avec le coupe-vent en place, les occupants des places avant sont vraiment bien à l’abri des turbulences aérodynamiques, même sur autoroute. A quatre en revanche, et même en relevant électriquement la vitre de custode arrière, il faudra prévoir un coup de peigne en arrivant à destination !
A noter qu’il ne faut que 19 secondes pour décapoter et que l’on peut terminer cette opération en roulant, du moment qu’on ne dépasse pas les 40 km/h. La fermeture prend 5 secondes de plus, et vous bénéficiez alors d’une insonorisation de très haut niveau, malgré le choix de BMW de conserver une capote en toile et non un toit en dur escamotable. Une décision heureuse car la 650i Cabrio est déjà assez lourde comme cela : elle dépasse (tout juste) les deux tonnes. Mais n’en concluez surtout pas qu’elle fasse fi de tout dynamisme.