Dès le matin du samedi, les jurés entament leur ronde. La délégation compte onze membres. On retrouve des personnalités comme Patrick le Quément, ancien directeur du design de Renault ; Ian Cameron, responsable du design chez Rolls Royce ; Charles Lord March, organisateur des festivals de Goodwood ou encore Nick Mason, co-fondateur et batteur du groupe Pink Floyd.
Les voitures sont jugées sur leur style et leur valeur historique. « Nous analysons une série d’éléments spécifiques, mais le jugement final est forcément teinté de subjectivité. Les débats entre jurés sont d’ailleurs souvent très animés », avoue Lorenzo Ramaciotti, président du jury et actuellement directeur du design pour le groupe Fiat.
Sous le soleil, les jurés arpentent ce parterre d’automobiles, un carnet à la main. Nick Mason et Lord March semblent inséparables.
Les propriétaires répondent à toutes leurs questions et se soumettent à tous leurs caprices : ouverture des portes, du capot, démarrage du moteur, etc. Les automobiles sont classées en neuf catégories aux noms évocateurs, symbolisant leur époque : « Interpretations of Elegance », « The art of Streamlining », « Stars of the Rock’n’Roll Era », « Dolce Vita », etc...