Musée Ferrari de Maranello
Les grandes Ferrari de Sergio Pininfarina
Le musée Ferrari de Maranello, lieu de pèlerinage des tifosis accueillait pour les fêtes de fin dʼannée une exposition unique rendant hommage au travail réalisé par le défunt Sergio Pininfarina. Découvrez cette exposition qui mélange modèles emblématiques et concept-car inédits.
Dès lʼentrée dans le musée nous sommes surpris par le très étrange Modulo. Tenant plus de lʼovni de lʼautomobile sportive, ce concept présenté pour la première fois en 1970 offre des lignes très étranges. La carrosserie qui reprend les codes stylistiques des oeuvres de science-fiction dʼalors est composée dʼun seul bloc met en scène de grandes surfaces. On ne demande quʼà sʼenvoler !
Surtout lorsque lʼon apprend que sous ses lignes inspirées par 2001 lʼodyssée de lʼespace, chef-dʼoeuvre de Stanley Kubrick, se trouve lʼarchitecture et le bloc moteur de la terrifiante 512S. Le Modulo est probablement lʼun des concepts Ferrari les plus étonnants jamais conçu !
La visite se poursuit avec un espace dédié aux Ferrari de compétition, avec six modèles emblématiques, issus pour la plupart de collection privés. On retrouve ainsi avec plaisir le premier modèle dʼune longue lignée de 250, la MM de 1953. Elle est accompagnée dʼune 375 MM Spider, de la même année ainsi que dʼune 500 Mondial Berlinetta de 1954. Compactes et fonctionnelles ses lignes sont annonciatrices de lʼesthétique Ferrari/Pininfarina des modèles à venir.
Plus connues mais tout aussi appréciables, nous retrouvons un exemplaire dʼune 250 GT Short WheelBase, et pas nʼimporte lequel étant donné quʼil a été piloté par Si Stirling Moss en 1961. Ce dernier ne tarit dʼailleurs pas dʼéloge en la définissant comme la meilleure voiture de son temps. A ses côtés un autre modèle tout aussi charismatique : une 250 LM. Un modèle qui fut un bouleversement pour Ferrari car pour la première fois le V12 se retrouvait en position centrale arrière. Enfin, une 512 BB LM vient compléter ce pan dʼhistoire.
Fini lʼesthétique raffinée des années soixante, nous sommes ici dans la fureur et la démesure de la fin des années 70...
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