Il existe également des courses de régularité sur circuit. Ici, le but du jeu n’est donc pas d’être le plus rapide, mais bien le plus régulier : chaque équipage détermine son propre rythme et se fixe un temps de référence (temps pour boucler un tour) durant les essais. Lors de la course, les participants devront s’approcher le plus fidèlement de leur temps de référence. Comme c'est le cas pour les rallyes de régularité, les avances et retards à chaque tour par rapport au temps de référence seront convertis en points. L'équipage qui aura cumulé le moins de points de pénalités sera déclaré vainqueur.
Ce type de formule séduit les propriétaires de voitures anciennes qui craignent la vitesse pure et son cortège de pannes mécaniques, voire de sorties de route. Par ailleurs, les courses de régularité sur piste coûtent aussi moins cher que celles de vitesse, car les voitures ne doivent pas être intégralement préparées, seule la présence d’un arceau de sécurité, d'un extincteur et d'un harnais est le plus souvent requise. Il n’y a pas non plus de sélection des modèles : ces épreuves sont ouvertes aussi bien aux voitures prévues pour le rallye de régularité qu’à celles destinées au circuit ou à la course de côte.
Parmi les courses de régularité sur circuit les plus connues, on pointe le célèbre Tour Auto (www.tourauto.com), qui sillonne la France de haut en bas, en faisant halte sur des circuits mythiques. Le Rallye de Paris (www.rallystory.com) emmène lui aussi ses participants (dont des sportives modernes) sur les pistes proches de la capitale française.
On notera enfin qu’un organisateur belge se lance également dans le domaine. Il s’agit de Jean-François Devillers (www.trajectoire.be): son « Historic Endurance & Regularity Challenge » se composera de 2 manches d'une journée sur 2 circuits français. La première manche est prévue pour le samedi 22 août 2009 sur le circuit d’Abbeville, tandis que la seconde se tiendra le 10 octobre sur le circuit des Ecuyers, près de Reims.
Olivier Maloteaux