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620 chevaux, 700Nm pour 1.370 kilos à peine, voilà la recette miracle proposée par Porsche pour sa dernière création. Car non contents de faire gagner près d’une centaine de chevaux – 90 exactement - au bloc 3.6l par rapport à une GT2, les ingénieurs se sont également affairés à grappiller les derniers kilos encore superflus qui restaient. Résultat : cette GT2 RS se montre plus légère de quelque 70 kilos qu’une GT2.

Pour en arriver à ce résultat, point de secret, un recours massif à la fibre de carbone était inévitable. C’est ainsi que cette GT2 RS se dote d’une partie supérieure de son aileron, un capot, des écopes latérales et des lèvres de boucliers réalisés dans le précieux matériau et présentés «bruts», en noir mat. Le tout, combiné à des jantes GT2 à serrage central construites en alliage léger.

Le travail se poursuit à bord où les sièges baquets reçoivent eux aussi une coque réalisée en fibre de carbone et où, à l’instar d’une Porsche Boxster Spyder, les poignées de portes sont remplacées par de simples sangles, histoire de gagner encore quelques grammes. La présentation de l’habitacle ne manque pas de piquant, avec des habillages bicolores, mariant notamment le rouge et le noir, pour une ambiance très «racing».

Alors bien sur, avec une telle musculature et un pédigrée tel que le sien, la Porsche GT2 RS se montre des plus véloces. Le 0 à 100km/h est expédié en 3 secondes et demi, le 0 à 200km/h, en 9,5 secondes et le 0 à 300, en moins de 30 secondes (28,9 secondes exactement). Quant à la vitesse de pointe, elle est annoncée à 330 km/h. Démentiel !

Disponible dès le mois de septembre prochain sur notre continent et le mois suivant en Amérique du Nord, les 500 exemplaires fabriqués devraient s’arracher comme des petits pains, et ce, en dépit des 238.400 euros demandés dans l’Hexagone.

Nicolas Morlet

V12-GT

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