Essai Pagani Zonda F Roadster
Une moderne qui a tout d’une classique
En plus d’une décennie de vie Horacio Pagani n’a cessé de modifier sa Zonda. V12 GT a pris le volant de la version F Roadster. Une déclinaison qui a permis à Pagani d’entrer dans une ère nouvelle.
Il y aura un avant et un après Zonda F. En 2005, six ans après le début de la commercialisation des premières Zonda C12 puis S, Pagani décide de remanier en profondeur sa création.
De son aveu la concurrence est extrêmement performante et la Zonda S est déjà dépassée.
Pour la remettre à niveau, Pagani ne lésine pas et même si l’oeil profane notera une forme identique, les différences sont pourtant bien marquées et servent un seul et unique but : l’aérodynamique.
Ainsi le nez est allongé, l’aileron est désormais en une seule partie, les rétroviseurs changent de place et de multiples aérations apparaissent. Rajoutons à cela des optiques retravaillées et vous obtenez une nouvelle génération beaucoup plus moderne esthétiquement.
L’habitacle évolue peu mais qu’importe : l’atmosphère à bord est inimitable. Confort et sportivité sont les maitres mots de ce cocon fait de carbone, cuir et bois.
Les avis concernant l’auto sont généralement tranchés : on adore ou on déteste, comme pour la plupart des supercars avant-gardistes d’ailleurs. La Ferrari Enzo ou la Bugatti Veyron en sont témoins. Toutefois ses détracteurs ne pourront critiquer la finition exemplaire de l’auto. Chaque détail est soigné, chaque pièce est une oeuvre d’art qui transpire la passion de son concepteur. Nous retrouvons ici dansl’excellence de l’automobile italienne.
La Zonda fait office de nouvel emblème d’une aristocratie automobile italienne qui n’a cessé de décliner depuis les années soixante.
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