Aux places arrière, le sol est parfaitement plat, ce qui fait de cette voiture une vraie cinq places. Mais le principal avantage des batteries réparties sous le plancher, c’est bien sûr le fait d’obtenir un centre de gravité très bas.
Tout profit pour la tenue de route et le confort. Avant d’aborder le chapitre dynamique, il convient toutefois de parler autonomie, habituelle pierre d’achoppement des voitures électriques.
Tesla annonce fièrement 500 km en cycle mixte européen pour le haut de gamme essayé (la Model S Performance, équipée des meilleures batteries, délivrant 416 chevaux et 600 Nm et vendue environ 115.000 € TVAC). Exceptionnel, vu que jusqu’à présent, à part le roadster de la même marque, aucune voiture électrique n’approche les 200 km.
Même s’il sera évidemment difficile d’atteindre l’autonomie théorique annoncée, il semble possible d’approcher les 400 km en roulant normalement. Pas assez ? Pour le moment, peut-être pas. Mais Tesla va installer, comme en Californie, des «superchargers» à énergie solaire le long des grands axes autoroutiers européens. De quoi recharger (gratuitement !) 80% des batteries en 30 minutes à peine. Le temps d’aller faire ses courses ou de manger un bout…
Une voiture électrique aussi évoluée que cette Tesla se devait évidemment d’afficher sa modernité. La ligne est classique, certes, mais les poignées de portes affleurantes - ne sortant de leur logement que lorsqu’on les caresse - donnent le ton.
Une fois à l’intérieur, la sensation d’espace est exceptionnelle… mais pas autant que l’immense écran tactile de 17 pouces regroupant toutes les fonctions de la voiture et s’utilisant comme un iPad. Difficile de faire plus moderne !
Du coup, on excuse plus facilement les détails de finition «à l’américaine» que l’on découvre en creusant un peu.