Essai Rolls-Royce Phantom II
En terre inconnue
Même les monuments de l’automobile doivent évoluer pour ne pas sombrer dans la désuétude. La grosse Rolls rajeunit !? L’occasion de la reprendre en main, neuf ans après sa naissance, était trop belle…
Ces jeunes Niçois n’en sont pas encore revenus : un trentenaire se faisant conduire sur la Promenade des Anglais par une superbe femme, dans un des carrosses les plus chers du monde… Ils nous ont certainement pris pour une de ces grandes fortunes déambulant sur la Côte d’Azur, alors que nous ne faisions que notre «travail».
Car une Rolls, cela s’essaye bien sûr d’abord et avant tout aux places arrière, où le luxe, bien sûr, est inouï. Le lendemain, sur les routes de l’arrière-pays, cette abondance de biens sera d’ailleurs à l’origine d’un petit désagrément, un léger «bling-bling» perturbant la quiétude de l’habitacle.
Dans ce silence absolu, une… flûte à champagne mal rangée dans la porte arrière-droite se faisait entendre. Véridique ! Tout comme le fait qu’à deux reprises au cours de la journée, nous avons… coupé le moteur en poussant sur le bouton Start/Stop alors que nous pensions au contraire le mettre en route.
Cela nous est même arrivé à bord du cabriolet Drophead Coupé alors qu’il était décapoté. Preuve de l’isolation absolument inimaginable du V12 !
Rien n’est laissé au hasard et la deuxième génération de cette Rolls-Royce Phantom apporte quelques améliorations intéressantes, comme les phares avant plus modernes ou – surtout – l’arrivée de la désormais fameuse boîte automatique ZF 8 rapports rendant la conduite de ce vaisseau amiral plus dynamique qu’avant.
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