Essai Nissan GT-R à Folembray
Du virtuel au réel...
Dévoilée d’abord dans un célèbre jeu vidéo, la nouvelle GT-R débarque maintenant dans la vraie vie. C’est sur le circuit de Folembray, dans le nord de la France, que nous avons pris le pouls de la bête.
Le petit village est si paisible qu’il est difficile de croire qu’il abrite un circuit automobile.
Près de l’église, un panneau indicateur nous confirme pourtant que la piste est proche.
Quelques badauds se massent devant la grille d’entrée, pour toucher des yeux les trois Nissan GT-R qui s’échappent toutes les heures de l’enceinte du circuit. Elles prennet le large sur les départementales environnantes, tels des animaux sauvages quittant leur enclos.
Il suffit d’un regard pour ressentir toute la bestialité de l’engin.
Certains lui trouveront même un côté racoleur. C’est vrai que le dessin lance en nous des pulsions de conduite brutale et passionnée… C’est pourtant avec délicatesse que l’on s’approche de la bête, qui étale ses 4,65 m de long sous le soleil. La carrosserie étant essentiellement façonnée en acier, le poids dépasse les 1.700 kilos, mais la GT-R est à la pointe de la technologie.
A commencer par le moteur : un 3.8 V6 biturbo, dérivé de la compétition et déballant 485 ch et 588 Nm de couple. Le tout transite par une boîte robotisée à 7 rapports et double embrayage, et une transmission intégrale semi-permanente : un embrayage multidisque piloté reporte le couple vers l’avant lorsque le train arrière est saturé. Le tarage des amortisseurs est piloté par électronique.
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