Le bouton du démarreur est caché sous un petit clapet rouge, style jet de chasse. Ce n’est pas utile mais ça fera son petit effet sur les futur(e)s occupant(e)s du siège de droite. En revanche, Lamborghini n’est pas tombé dans la caricature sonore du démarrage. En s’ébrouant, le V10 fait évidemment du bruit mais sans en rajouter comme certains concurrents.
Avant de prendre la route, on note quand même quelques défauts d’ergonomie. Les commandes de la boîte (D-N-R) sont trop reculées sur le tunnel central. Les boutons des vitres électriques, regroupés au milieu et pas sur les portes, font quant à eux cheap et fonctionnent à l’envers. Enfin, comme Ferrari sur ses derniers modèles, Lamborghini a voulu «réinventer la roue» avec sa commande de clignotants située sur la branche gauche du volant. L’idée est évidemment de libérer de l’espace pour les palettes de la boîte séquentielle mais la réalisation est ratée.
Rassurez-vous, j’en ai quasiment fini avec les critiques. Car pour le reste, cette Huracan m’a réellement bluffé ! Cela commence dès le parcours urbain, où elle offre une impression de facilité déconcertante. On n’a vraiment pas la sensation de conduire un coupé aussi sportif ! Les commandes sont douces, le moteur évolue au ralenti sans l’ombre d’une protestation et même la visibilité ne pose pas de problème particulier. Il faut dire que la position de conduite, confortable bien qu’assez allongée, aide à se mettre à l’aise. Les jambes tendues et le volant suffisamment près du corps, on est prêt à passer aux choses sérieuses !