L’intérieur reste typiquement Corvette, avec deux espaces distincts séparés par une large console, un tableau de bord haut qui pourrait être celui d’un pick-up, et des sièges creusés.
Changements notoires par rapport à la Corvette “du peuple” : un indicateur de pression du compresseur, un affichage digital (vitesse, températures…) sur la base du pare-brise et des sigles “ZR1” un peu partout.
Et puis, le tableau de bord est recouvert de cuir, ce qui offre tout de suite une touche plus haut de gamme. On n’est clairement pas dans une Aston mais c’est acceptable.
La boîte étant manuelle et forcément assez ferme, le bras droit doit parfois un peu travailler mais est gêné par le gros tunnel central. Dommage qu’on ne puisse disposer d’une bonne boîte séquentielle double embrayage à commandes au volant mais il ne faut quand même pas trop en demander ! Déjà que Corvette nous a fait une vraie bête de course…
La ZR1 bénéficie en effet de pas mal de pièces en fibres de carbone : ailes avant, capot, toit, aileron arrière… L’élément le plus distinctif se trouve sans conteste, sur le haut du capot moteur, le “hublot” en polycarbonate avec vue sur l’intercooler, le sigle Chevrolet et, de part et d’autre, l’inscription “LS9 Supercharged”. Une fenêtre sur la fierté engendrée par cette motorisation exceptionnelle, en quelque sorte !