Ces 20 chevaux supplémentaires obtenus 500 tr/min plus haut apportent le petit plus qui manque à la DB9.
Dans cette configuration, le V12 fait preuve de caractère et fait oublier qu’il n’est pas le plus puissant du genre.
Il donne envie de monter dans les tours et il n’est d’ailleurs pas rare d’aller toucher le limiteur de régime situé à environ 6.800 tours.
Il faut dire que le fait que l’affichage du rapport engagé s’éclaire en rouge au tableau de bord ne suffit pas vraiment à attirer l’attention du conducteur, en tout cas de jour. Et le compte-tours inversé ne comprend toujours pas de zone rouge. Elégant mais pas pratique !
En revanche, la présentation de l’habitacle est absolument parfaite et on apprécie d’y trouver autant de petits espaces de rangement, deux confortables places pour enfants à l’arrière et un coffre suffisamment logeable.
Pour en revenir au moteur, avouons quand même que le fait d’avoir perdu 30 Nm, qui plus est avec une valeur maxi située à 5.750 au lieu de 5.000 tr/min oblige quand même à rétrograder plus souvent qu’avec une DB9. Mais comme l’excellente boîte automatique 6 rapports à commandes au volant est livrée de série, le problème n’en est pas vraiment un, les vitesses redescendant avant même qu’on ait eu le temps de finir le mouvement des doigts de la main gauche !
Et puis, si vous aimez rouler tranquillement, sachez qu’il y a quand même 480 Nm dès 1.500 tr/min. Confortable !