Essai Aston Martin Virage
Divine surprise !
Simple DB9 légèrement retouchée et un peu plus puissante, la Virage ? Détrompez-vous !
Pour être tout à fait honnête, avant de la découvrir, je me demandais un peu pourquoi j’allais essayer cette voiture reprenant le châssis, le style et le V12 de la DB9. «Encore une déclinaison non indispensable d’un modèle existant», me disais-je en substance.
Après un essai approfondi, je peux pourtant affirmer que cette voiture possède sa propre personnalité. Et qu’il s’agit même à mes yeux de la meilleure Aston jamais produite ! Séduisante dès le premier regard, la Virage reste au moins aussi belle lorsqu’on la regarde attentivement.
Ce qui m’a le plus étonné, c’est sa modernité. Les quelques modifications apportées par rapport à la DB9 (nouveaux sillons entre les phares et le capot, éléments aérodynamiques redessinés…) font qu’on ne ressent pas du tout le fait que son dessin original remonte désormais à près de dix ans.
La Virage est même encore plus belle que la DB9 : à la fois plus élancée et plus sportive, tout en restant d’une élégance absolue ! Les phares repris de la quatre portes Rapide et la calandre aux lamelles en métal chromé n’y sont pas étrangers.
La nouvelle venue reprend donc le 6 litres V12 de la DB9 mais avec quelques chevaux de plus. 20, très exactement, ce qui porte le total à 490. En revanche, il perd 30 Nm de couple, ce qui fait descendre la valeur maxi de ce dernier à 570 Nm. Rien de catastrophique mais cela démontre que c’est la cartographie moteur qui a été modifiée plutôt que le bloc lui-même. Pourtant, et c’est la deuxième excellente surprise réservée par la Virage, ces quelques changements apparaissent comme extrêmement bénéfiques !
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