Avertisseurs de radars
Coyote, Inforad et Wikango contre-attaquent
Le gouvernement français a annoncé l'interdiction des avertisseurs de radars. Les trois principaux acteurs du marché s'opposent et appellent à une grande mobilisation le 18 mai !
Les récents chiffres de la mortalité routière étant en régression, le gouvernement français a annoncé diverses mesures dans l'espoir, sans doute illusoire, de diminuer fortement le nombre d'accidents mortels sur les routes.
Parmi celles-ci, la suppression des panneaux prévenant des emplacements des radars et surtout l'interdiction des avertisseurs GPS de radars inquiètent particulièrement les fabricants de ces produits.
Bien que, selon les spécialistes, ces mesures se heurtent à certains principes fondamentaux du droit français et européen, et pourraient même se révéler inapplicables, l'opposition des acteurs de ce secteur qui emploie 2.000 personnes s'organise déjà.
Coyote, Wikango et Inforad n'ont donc pas perdu de temps et ont appelé conjointement à une grande mobilisation le 18 mai dans les grandes villes françaises. Les utilisateurs seront avertis via leurs appareils.
Marquant leur opposition, les trois principaux acteurs du marché s'associent au sein de l'AFFTAC (Association Française des Fournisseurs et utilisateurs de Technologies d'Aide à la Conduite) et dénoncent une annonce faite sans concertation et qui concerne 4,7 millions d'utilisateurs.
L'association dénonce également "une décision injuste, injustifiée et aveugle. Les utilisateurs d'avertisseurs de radars ne sont pas des délinquants. Le gouvernement souhaite développer l'information en temps réel des conducteurs sur la limite de vitesse à respecter ? Nous le faisons déjà. Nos produits affichent en permanence la limite de vitesse à respecter ! "
"Le gouvernement souhaite renforcer la vigilance au volant ? Toutes les études que nous avons réalisées prouvent que les avertisseurs permettent d'accroître la vigilance de chaque conducteur et permettent de lutter contre les risques de somnolence. Nous souhaitons aujourd'hui que le Gouvernement comprenne notre rôle et revienne sur sa décision d'interdiction des avertisseurs. Nous sommes déjà 4,7 millions de Français à le souhaiter " déclarent les trois acteurs.
Nicolas Joannès
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