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Coup de foudre dans la vallée

Jaguar F-Type Namur - 3/4 avant droit dynamique

Si Namur est évidemment desservie par de nombreuses autoroutes, il serait dommage de ne pas la rejoindre par le «chemin des écoliers», en suivant le cours de la Meuse depuis la petite ville de Givet, à la frontière belge. Le chemin sera tellement plus riche en découverte et en plaisir(s) !

Au fil des virages de la vallée de la Meuse, vous traverserez quelques villages atypiques tels que Waulsort. Cette agglomération qui ne doit guère compter plus de quelques centaines d’âmes recèle plusieurs majestueuses bâtisses qui font face au fleuve, et témoignent d’un prestigieux passé. Le voyage dans le temps est assuré !

Cet itinéraire bis est aussi l’occasion de sortir quelque peu notre V8 de la torpeur dans laquelle nous l’avons laissé jusque-là. Une succession de virages et de larges portions de route quasi désertes en cette saison deviennent le terrain de jeu idéal pour laisser s’exprimer la F-Type. Les accélérations sont foudroyantes, et la moindre pression sur l’accélérateur fait hurler le moteur provoquant un irrépressible effet sur les zygomatiques du conducteur.

Se succèdent ensuite les villes pittoresques de Dinant, Godinne et Profondeville, au gré des falaises, de l’eau et des châteaux. Mais avant d’arriver à Namur, un détour s’impose : la visite de l’Abbaye de Maredsous. Bijou architectural, cette abbaye toujours en activité qui peut se visiter est le lieu de naissance des bières et fromages de Maredsous à déguster impérativement. Vous n’en serez pas déçu ! (http://www.maredsous.be)

Une visite en ce lieu offre un second avantage : il vous obligera à emprunter deux fois (aller et retour) la vallée de la Molignée. Plus étroite, la route serpente ici le long de la toute petite rivière en jouant à saute-mouton avec une voie de chemin de fer. On ne résiste pas l’envie d’activer le mode sport de notre félin, et à appuyer sur le bouton «échappement» situé au tableau de bord. Instantanément, le rugissement se fait terriblement effrayant à chaque pression de la pédale, et s’ensuit d’une série de craquements extrêmement jouissifs auditivement à la décompression, encore renforcés par la résonance naturelle de la vallée. La foudre elle-même n’aurait pas fait plus trembler les vieilles arches de pierre qui sillonnent la route. 

Et bien sûr, il reste à votre libre appréciation de reprendre le même chemin le lendemain pour le retour…

Nicolas Morlet

V12-GT

L’émotion automobile