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Essai Bristol 404 Coupe

Pour Gentlemen Driver exclusivement

Depuis 1947, Bristol est synonyme d’exclusivité et d’excentricité, le tout à la mode britannique. Le Coupé 404 en est peut-être le meilleur exemple.

Bristol 405 Coupe vert 3/4 avant droit travelling Bristol 405 Coupe vert 3/4 avant gauche travelling Bristol 405 Coupe vert 3/4 arrière gauche travelling penché 2 Bristol 405 Coupe vert 3/4 arrière gauche travelling 2 Bristol 405 Coupe vert calandre coupé 2 Bristol 405 Coupe vert 3/4 arrière droit vue de haut Bristol 405 Coupe vert 3/4 avant gauche penché vue de haut Bristol 405 Coupe vert moteur 3 Bristol 405 Coupe vert compteurs Bristol 405 Coupe vert intérieur Bristol 405 Coupe vert logo jante Bristol 405 Coupe vert roue de secours Bristol 405 Coupe vert logo 2 Bristol 405 Coupe vert logo
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 Entièrement façonnées à la main, ces automobiles sont produites à toute petite cadence, même les modèles à succès comme la série 400 n’ayant jamais dépassé quelques centaines d’exemplaires au total.
Le modèle qui nous intéresse, la Bristol 404 Coupé, est donc une rareté parmi les raretés, puisqu’il n’a été produit qu’à 48 unités ! Produite en 1955, cette petite série réservée à l’élite est tout à fait exclusive. Il faut dire que le coupé coûtait encore plus cher que le coach 2 portes dont il était dérivé, lui même nettement plus couteux qu’une Jaguar XK.

 Basé sur un châssis de série 400 raccourci, afin d’améliorer sa maniabilité et de réduire son poids, il est motorisé par le performant 6 cylindres maison à double arbres d’origine BMW 328, dont la puissance est légèrement augmentée. Sa carrosserie en aluminium est encore allégée, et il perd ses places arrières au profit d’un espace à bagages qui fait office de coffre, auquel on ne peur accéder qu’en basculant les dossiers des sièges conducteur ou passager. Car le portillon de la malle arrière a été tout bonnement supprimé, toujours dans l’optique de réduire la masse de l’auto.

 Au total, on peut estimer le gain de poids à une bonne centaine de kilos, ce qui conjugué à la faible surface frontale de la carrosserie, dont la forme a été longuement étudiée dans la soufflerie de Bristol Aeroplanes, l’avionneur de Filton, lui autorise des performances inhabituelles pour un moteur d’une telle cylindrée. Car cette auto dépassait le 180 km/h, et atteignait les 100 km/h en un peu plus de 10 secondes, des performances pas si éloignées de celles le Jaguar XK évoquée plus haut.



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