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Luxe ou techno?

RK

Le luxe par les matériaux

 

Pour ce type de luxe, difficile de faire mieux que Franck Lloyd Wright, le génie américain, mais c’est déjà une architecture qui a un demi-siècle, ce qui prouve qu’elle tient bien la route, question qualité de fabrication. Wright, pour sa célèbre maison sur la cascade en Pennsylvanie, dessinait les fondations avec le même soin que pour ses meubles : méticuleusement. Il faut dire qu’elle est en surplomb sur une cascade, il valait mieux prendre quelques précautions ! En tous cas, à l’intérieur, impossible d’y trouver le moindre plastique, que des matériaux naturels, choisis par le Maître lui-même, et par sur le catalogue d’un sous-traitant, croyez-moi.

 

Le luxe par la techno

 

Enfin, dernière catégorie de luxe extrême, le luxe technologique. Nouveaux matériaux qui rangent la navette spatiale au rang de charrette à foins, méthodes de calcul « non-linéaire », nano-technologies permettent aujourd’hui de combler les amoureux de la technique, vous savez, ceux qui pensent toujours qu’elle apportera le progrès pour tous. Là, l’idole, c’est Rudy Ricciotti, l’architecte de Bandol, qui porte le Marcel à trous comme emblème de coolitude et manie le béton à ultra-hautes performances comme Herbert Von Karajan sa baguette. Et hop, un chef-d’œuvre à tous les coups !

 

Le point commun entre toutes ces approches différentes, c’est le prix. A peu près vingt fois le prix d’une maison classique. Le même écart qu’entre une Fiat 500 et une Phantom. Disons quand même, qu’en terme de conception et de qualité, c’est ce qui se fait de mieux aujourd’hui. Leur esthétique est laissée à l’appréciation du lecteur.

 

Exactement comme en matière d’automobile.

 

Grégoire Bignier, architecte-ingénieur

 

V12 GT

L'émotion automobile