8 images sur 8 - Cliquez sur une image pour afficher le zoom.

La Cadillac DTS, que nous avons essayé sur plus de 3 000 km récemment, n’est plus très jeune… elle puise en effet ses origines dans la Cadillac DeVille 4.1L de 1985, restylée à plusieurs reprises depuis, dont une dernière fois en 2006.

Bien entendu, son moteur Northstar de près de 300 ch. impressionne encore, mais sa boîte auto à 4 vitesses et son châssis à traction avant beaucoup moins.

Sa remplaçante étrennera donc une plateforme « Super Epsilon » en format 4 roues motrices, le tout motorisé par une version bi turbo de l’excellent V6 3.6L à injection directe des CTS, dont la puissance atteindra les 400 ch., avec un couple important disponible dès 1 500 tours, dans l’esprit des américaines des sixties.

Il est peu probable que Cadillac renonce à équiper son haut de gamme d’un V8, malgré la tendance actuelle au « downsizing », car la clientèle américaine est habituée aux borborygmes des doubles échappements de cette architecture mécanique. Toutefois, une version hybride, couplée au V6 évoqué plus haut, sera disponible ultérieurement.

Sa carrosserie reprendra les lignes acérées du prototype, et en conservera la plupart des détails de style. Une version longue « L », à l'empattement accru de 6 pouces, soit 15 cm., sera probablement offerte plus tard, afin de ne pas laisser à la Lincoln Town Car un monopole sur le marché valorisant des berlines longues « Executive », conduites généralement par un chauffeur dans les rues de Manhattan.

Un réel effort de finition sera fait au niveau de l’habitacle, GM ayant Audi et sa splendide A8 en ligne de mire, aux USA come en Europe.

Charles Paxson

V12 GT

L’émotion automobile