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Les charmes du plein air

En ces premiers jours de mars, les premiers rayons de soleil pointent sur l’île de Majorque. Le toit en toile (d’une épaisseur de 2,3 cm) se rabat ou se déploie en 20 secondes, sur la simple pression d’une touche et jusqu’à 40 km/h. A l’avant, les passagers baignent dans un habitacle bien fini et joliment présenté, tandis que deux adultes peuvent confortablement siéger à l’arrière. Par contre, pour un cabriolet familial, le volume du coffre est vraiment limité lorsque l’on décapote.

Le V8 5.5 litres, fort de 388 ch, se réveille et la voiture s’élance, sans filet anti-remous. Plus la vitesse augmente, plus les turbulences se manifestent. Nous cherchons la commande du fameux AirCap. Une pression sur la touche et notre « casquette » se relève… A la manière d’un déflecteur de toit ouvrant, ce pare-vent crée des bruits de vent supplémentaires lorsqu’il s’érige. Par contre, les turbulences s’atténuent.

En effet, l’AirCap, qui est couplé à un petit filet anti-remous fixé entre les appuie-tête arrière, limite fortement les turbulences aérodynamiques. Le système protège pratiquement autant qu’un filet traditionnel, pourtant beaucoup plus imposant. Par contre, au second rang, les passagers restent soumis aux bourrasques de vent ; il n’y a pas de miracles !

Mercedes E500 Cabrio dynamique arrière

Le conducteur, lui, est bien abrité et peut se concentrer pleinement sur la conduite. Le V8, très discret en conduite calme, donne de la voix lorsque l’on titille l’accélérateur. Un moteur qui séduit toujours autant par son agrément, même si, techniquement, il n’a rien d’innovant. La boîte automatique profite d’une gestion intuitive et ses 7 rapports s’enchaînent rapidement. Même malmenée, cette E500 Cabrio s’est révélée extrêmement rigide.

Le comportement est identique à celui du coupé : ce n’est pas vraiment tranchant, mais équilibré et efficace. On sent néanmoins que cet imposant cabriolet (4,70 m de long et plus de 1.800 kg) n’est pas né pour être malmené. On le conduira donc avec la douceur qui sied pour bien l’apprécier. En sachant que le V8 est toujours prêt à rugir, si le besoin, ou l’envie, s’en fait sentir…

Olivier Maloteaux

V12 GT

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