Essai Mercedes CLS 63 AMG Shooting Brake
La plus belle pour aller chasser
Avec sa plastique stylée et son habitacle pratique, la CLS Shooting Brake mélange les genres et ravive l’esprit des breaks de chasse.
Les designers s’usent les crayons pour nous façonner des voitures aux formes aguicheuses, qui capturent les regards. La CLS Shooting Brake est de celles-là.
Son long capot, ses flancs musclés et sa poupe effilée en imposent. Ce véhicule mélange sportivité et aspects fonctionnels, pour faire revivre l’esprit des breaks de chasse, nés dans les années 60 et 70.
À l’origine, les « shooting brakes » motorisés étaient des dérivés de coupés au coffre allongé. On pense à la fameuse Volvo P1800 ES, mais aussi à quelques autres curiosités, comme la Reliant Scimitar GTE ou encore à certaines transformations artisanales de modèles prestigieux.
C’est ainsi qu’en 1963, David Brown, patron d’Aston Martin et fervent chasseur, fit remouler pour son usage privé la poupe de la DB5 de James Bond, donnant naissance à l’exclusive DB5 Shooting Brake.
À l’époque, les breaks de chasse ne comptaient que trois ouvrants : un hayon et deux portes avant. La CLS Shooting Brake, elle, perce également sa robe de deux portières arrière.
C’est qu’elle dérive étroitement de la CLS berline-coupé, elle-même extrapolée de la classique Classe E. Le break de chasse contemporain a donc sacrifié ses racines artisanales sur l’autel de la grande série.
Mais il compte toujours séduire l’aristocratie…
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