Allez, on commute l’amortissement et la boîte 7 automatique sur « Sport », et on se jette à l’assaut d’une route sinueuse au cœur de la Toscane. Un itinéraire qui fait partie du tracé des Mille Miglia. Un parcours boisé, vallonné et… très étroit ! Premier constat : la nouvelle direction électrique séduit : elle est plus précise et moins « collante » que celle des Classe E. Elle profite aussi du système Direct Steer : la démultiplication diminue avec l’angle de braquage. Par contre, si la CLS est globalement très saine et équilibrée, elle n’a pas la foulée légère d’une ballerine. Le train avant manque de tranchant, ce qui nuit à l’agilité générale. On vous conseille donc le Pack Sport AMG et sa suspension rigidifiée, qui ne nuit pas trop au confort.
Car le moteur, lui, en veut ! Cette 500 embarque le nouveau 4.7 litres V8 biturbo à injection directe, couplé à un Stop&Start, pour économiser quelques décilitres de carburant au feu rouge… Ce bloc est gonflé à 408 ch. Il est plutôt expressif et même un brin brutal. C’est toutefois menée avec douceur que la CLS s’apprécie le plus. Elle séduit avant tout par son confort d’amortissement souverain et son habitacle luxueux. Comme toutes les Mercedes, la CLS invite ses occupants dans un cocon apaisant. On se laissera donc la plupart du temps bercer par la douceur générale, le dos caressé par la fonction massage des sièges multicontours. En sachant que le V8 veille et, qu’à la moindre alerte, il est prêt à se déchaîner. La force tranquille, en somme. Et pour ceux qui aiment « ouvrir en grand » sans arrière-pensées, sachez que la CLS 500 est déjà disponible en version 4MATIC.
Olivier Maloteaux
V12 GT
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