L’habitacle de la Superleggera a également été copieusement revu.
Certes son agencement reste, en toute logique, identique à celui des autres Gallardo, mais l’ensemble est recouvert d’Alcantara. On en retrouve ainsi sur le volant, les contre-portes, la console centrale ou les sièges baquets. Des sièges baquets redessinés et dotés de harnais à quatre points d’ancrage en guise de ceinture de sécurité. De quoi donner le ton !
L’ambiance course qui règne à bord est encore peaufinée par les nombreux inserts en fibre de carbone, du plus bel effet, qui garnissent de nombreux encarts de cet espace étriqué.
Harnaché dans l’habitacle, prêt à partir, je jette par habitude un coup d’œil aux rétroviseurs pour tenter de les régler de manière acceptable… en espérant toutefois ne pas avoir à effectuer de manœuvre au risque de rayer la jolie carrosserie verte de notre modèle d’essai tant la visibilité arrière est réduite. Le rétroviseur central n’est d’ailleurs d’aucune utilité puisque la vue par la petite lucarne arrière est encore entravée par l’aileron. Mais bon, est-ce vraiment la préoccupation de ce genre de voiture que l’exclusivité cantonne à un usage parcimonieux ?
Moteur, ça tourne ! La vibration du taureau lorsqu’on le réveille suffit à donner des frissons à tout amoureux des belles choses automobiles. Le ronronnement qui s’ensuit et qui inonde tout l’habitacle, plus encore que dans une autre Gallardo, résonne comme le tapis musical d’une grande symphonie en attente des premiers coups de cymbale.
Les premiers coups de gaz, à l’arrêt, ont cette fois presque de quoi faire peur. Le rugissement qui s’échappe de l’arrière ne manque pas de faire trembler le moindre rivet de l’auto. La bête est prête à charger !