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Work in progress

GTA Spano gris vue de la face arrière en travelling

© Kevin Stec - V12 GT

Une fois les portières ouvertes, première déception, la finition de lʼauto nʼest clairement pas à la hauteur : joints de portes ballants, alcantara et cuir flottants. Les divers plastiques dʼune qualité très discutable ne sauvent pas la mise.

Tout nʼest pourtant pas négatif : la GTA offre un toit panoramique en cristaux-liquide qui permet de moduler son opacité. Une excellente idée qui modifie réellement lʼatmosphère à bord selon le mode choisi.

Le premier contact avec le volant en cuir et carbone est très agréable. La ballade effectuée en ville lʼest beaucoup moins : la Spano nʼest clairement pas dans son milieu naturel.

A bas régime la mécanique nʼest pas à lʼaise et les suspensions sont beaucoup trop rigides pour offrir un confort décent aux occupants. Une fois la célèbre route de la Turbie atteinte, les choses sérieuses commencent.

Malgré ce que la fiche technique laisse présumer, lʼaccélération nʼest étonnamment pas des plus brutales. Ça pousse certes, mais rien de vraiment impressionnant au regard de la production actuelle.

Les sensations sont à chercher ailleurs : notamment au niveau du train arrière qui a la désagréable tendance à se dérober dès que lʼon sollicite la puissance. “Aucune assistance électronique?” - “Si, lecontrôle de traction” - “Ah bon”.

Je ne mʼhasarderais pas à le déconnecter. La route est propice aux changements de rapports. A ce jeu la transmission séquentielle manuelle sʼavère des plus amusantes.

Rempli dʼenthousiasme je me retrouve à devoir solliciter fortement le système de frein carbone-céramique. Pas de doute cʼest le véritable point fort de la Spano. Chaque pression sur la pédale est un coup dans lʼestomac.

On regrettera dʼailleurs dans ces moments lʼabsence de harnais qui auraient compensés lʼinconfort de simples ceintures de sécurité.