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118 ch/L

Ferrari F12 Berlinetta rouge vue de 3/4 arrière gauche

© Etienne Rovillé

Une des autres évolutions majeures de la F12 par rapport à la 599 concerne son moteur. Toujours un V12, évidemment, mais gagnant quelques cm³ et surtout… 120 chevaux. Avec 740 pur-sang sous le capot avant, elle devient la Ferrari de route la plus puissante de l’histoire ! Et cela change beaucoup de choses : le bloc de la 599 était évidemment déjà extraordinaire mais à l’époque de sa sortie, j’avais écrit qu’il lui manquait un petit grain de folie par rapport au V12 Lamborghini.

Ce «petit quelque chose en plus», la F12 l’a : ses performances sont hallucinantes et sa mécanique a un caractère de feu ! Et puisque nous ne sommes pas que politiquement incorrects, nous nous réjouissons que dans le même temps, les consommations et émissions diminuent de 30%. Une belle prouesse là aussi !

Tout aussi impressionnante est l’évolution aérodynamique. C’est même peut-être sur ce point que Ferrari a le plus travaillé ! Les ingénieurs affirment que l’efficacité aéro globale de la F12 vaut deux fois celle de la 599 GTB Forano, avec par exemple 123 kilos de poussée à 200 km/h.

D’autant plus impressionnant que la nouveauté ne possède aucun appendice vulgaire, trouvant son appui dans le dessin très travaillé de sa carrosserie et de ses entrailles. Et je peux vous assurer que ce discours n’est pas mensonger : dès que votre allure augmente, vous sentez que la voiture est plaquée au sol, vous permettant de passer à des vitesses très étonnantes dans les grandes courbes, dans un équilibre impressionnant vous permettant de passer d’un léger sous-virage à un léger survirage en fonction de votre humeur !