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Entre deux univers

Aston Martin Vanquish bleu tableau de bord

© Ghislain Balemboy

L’habitacle a pour sa part été véritablement repensé, et offre des lignes bien dynamiques.

La nouvelle console centrale imposante sans être encombrante, est équipée de nombreux éléments tactiles.

Un effort de modernité bienvenu mais qui nécessite un petit temps d’adaptation. Après quelques minutes passées à observer le délicieux mélange de cuir, d’alcantara et de carbone, un constat s’impose : la finition se révèle supérieure à celle d’une Ferrari F12, d’une Lamborghini Aventador et même osons le dire, de certaines limousines britanniques… Des tapis de sol au pavillon de toit, on frise le sans faute. A nôter en particulier la qualité des peaux, dont le toucher est naturel, et la finesse des surpiqûres, plus artisanales que celles des petites Vantage. Les sièges baquet s offrent un bon maintien sans sacrifier le confort. On est à mi-chemin entre la sportive et la limousine.  L’ambiance à bord raffinée et luxueuse, nous ferait presque oublier que nous sommes installés dans une sportive de 565 chevaux... Jusqu'à ce que l’on insère la clé en verre dans la console centrale, et que le feulement rauque du V12 au réveil, fasse office de rappel. Son timbre immédiatement identifiable est une source d’émotions. Pourtant à bas régime et en mode “normal” il se fait étonnamment discret. La boite automatique ZF enchaine les rapports avec fluidité, sans nuire au confort des occupants. Il en va de même pour l’amortissement piloté, qui encaisse toutes les déformations de la route sans sourciller. Un vrai bonheur. Il y a de quoi enchainer les kilomètres dans le plus grand confort et sans la moindre fatigue. Mais nous ne sommes pas venus pour ça.