Essai Aston Martin V12 Zagato
Half million dollar baby
Pour célébrer cinquante ans de collaboration Aston Martin et Zagato ont conçu un modèle anniversaire sur base de V12 Vantage. Si le projet semble alléchant au départ, le résultat reste mitigé. La V12 Zagato est-elle la nouvelle réussite de ce couple emblématique dans l’Histoire de l’automobile ou un simple coup marketing ? Réponse à travers cet essai.
Après la DB4 GT dans les années 60, la V8 Vantage dans les années 80 et la DB7 GT à lʼaube des années 2000, ce nouveau modèle anniversaire prend pour base la V12 Vantage.
Après avoir été présenté sous forme de concept au Concours de la Villa dʼEste 2011 et une participation aux 24 heures du Nürburgring quelques semaines plus tard, Aston Martin a confirmé début 2012 une version routière dont la production sera limitée à 101 exemplaires.
Au salon de Genève nous avions trouvé que le dessin de la V12 Zagato manquait de punch.
Probablement la faute à un stand mal éclairé couplé à une couleur rouge qui ne mettait pas en valeur le travail des designers. Dans son milieu naturel, sur la route, la sensation est tout autre.
Tout d’abord car la très sexy robe Alba Blue qu’elle porte pour notre essai semble avoir été conçue pour elle. Ainsi la V12 Zagato dévoilent des lignes très dynamiques. Bien que modernisé, l’avant demeure très “anglais” et au final n’est pas fondamentalement différent de la version de série si ce n’est un capot moteur plus musclé et une calandre gigantesque, composée d’une infinité de “Z” en relief. Original et astucieux.
L’arrière est quant à lui totalement inédit. La ligne très plongeante rend un hommage évident à la DB4 GT Zagato et son châssis court. Il est relevé par des optiques rondes exclusives, intégrées à la carrosserie grâce à un habillage carbone des plus élégants.
Il en va de même pour un extracteur imposant qui marque l’ADN sportif de l’auto. Le seul bémol vous l’aurez deviné est cet aileron disgracieux qui n’a pas vraiment sa place dans la cohérence stylistique du projet. Sa présence est toutefois indispensable pour assurer la stabilité d’un train arrière très joueur.
Enfin, touche ultime du style Zagato : le double bossage de toit. Très sensuel, il a dans ce cas une vocation plus esthétique que fonctionnelle.
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