Essai Aston Martin DB9
Gentleman Driver
Après huit années de service, la DB9 a subi un profond mais discret remaniement. Conservant son V12, elle gagne en puissance et compense la fin de carrière de la Virage. Icône de la grande Automobile britannique, la DB9 est-elle armée pour conserver une place en vue face à une concurrence toujours plus ambitieuse ?
Cette nouvelle génération de DB9 semble bien similaire à celle qui l’a précédée. Pourtant, 50% de ses composants sont neufs et 70 % de ses éléments de carrosserie ont été repensés.
A titre d’exemple, en gagnant 40 chevaux, son plantureux V12 a subi plus qu’une mise à jour ! Agenda trop chargé, mon bien-aimé rédacteur en chef me laisse la clef du bolide un samedi soir glacial. Les choses sérieuses débutent le lendemain, lorsque je découvre la beauté britannique à la lueur d’un soleil timide. Sa teinte est éclatante. Tantôt bordeaux, tantôt cerise, elle arbore le «Carbon Pack» composé de discrets éléments de carbone.
Soulignons le talent des designers britanniques qui sont parvenus à faire évoluer l’ensemble de façon homogène, grâce au béquet intégré au coffre par exemple. La DB9 demeure élégamment discrète, bien loin de charismatiques italiennes, de vulgaires américaines ou de trop high-tech japonaises.
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