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Avertisseurs de radars en France

Ils changent de nom

Bientôt sur la route des vacances ? Rassurez-vous, les avertisseurs de radars restent légaux en France, moyennant une mise à jour qui les transforment en « outils d’aide à la conduite ». 

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En mai 2011, les autorités françaises ont décrété que les avertisseurs de radars étaient interdits, avant de revenir sur leur décision, suite aux pressions exercées par les industriels du secteur. Le nouveau décret est entré en application en France début janvier.

La loi interdit « la détention, le transport et l’usage de tout dispositif permettant d’avertir ou d’informer de la localisation des contrôles routiers ». Théoriquement, les avertisseurs de radars fixes ou mobiles (par GPS, applications smartphones ou communauté d’utilisateurs) sont donc prohibés, sous peine d’amende allant jusqu’à 1.500 euros et possibilité de saisie du dispositif (ainsi qu’un retrait de 6 points de permis pour les conducteurs français).  

Mais suite à la pression exercée par les industriels, les autorités ont accepté d’adoucir leur loi. Il est donc permis que ces systèmes indiquent les zones jugées dangereuses pour la sécurité routière. « Les anciens avertisseurs de radars vont donc être considérés dorénavant comme des outils d’aide à la conduite », déclarent les autorités françaises, qui ajoutent que « tous les radars sont implantés dans des zones dangereuses ». D’où l’hypocrisie de la nouvelle loi, qui interdit les avertisseurs de radars, mais pas le signalement des "zones dangereuses"…



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