East African Safari Classic Rally 2013

4.000 kilomètres de suspens

De tous temps le « Safari » a tenu une place à part dans l’histoire de la compétition automobile. En 2013, l’issue sportive des 4000 bornes de caillasse et de poussière a été figée dans les derniers kilomètres !

Porsche 911, blanc, action poussière Datsun 240Z grise, action 3-4 avd Porsche 911 bleue, action face, poussière Ambiance habitacle Action Ford Escort Mk1, blanc, pdc sable Ambiance mécanique 911 Blomqvist Chevy Corvette Stingray, bleu, action, 3-4 arg Panne Esvort + 240 Z Ford Capri orange, action, profil drt Ford Escort, action 3-4 avg Ambiance outils boue Datsun 240Z action face, jump Ambiance coucher de soleil Datsun 240Z, gris, action face, gué Ferrari 308, pont, action 3-4 avg Ford Capri crevaison, 3-4 arg Ambiance Parc fermé Ford Capri orange, pdc 240z Ford Capri pont, action 3-4 avg Ford Capri, action 3-4 avg Ford Escort + Porsche 911 gué Ford Escort blanche, action baobab pdc Ford Escort Poussette gué Ford Escort poussette Chevrolet Corvette Stingray, bleu, action 3-4 avg Ford Escort, blanc+noir, action 3-4 avg plongée pdc Ambiance mécanique Paysage baobab, action profil gch Porsche 911 blanc, jump reflet flaque Porsche 911 blanche, action face, jump Ambiance humidité Porsche 911, action 3-4 ard Porsche 911, rose, action 3-4 avd
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Le Safari a toujours été une épreuve à part.

Une course de longue haleine à travers l’Afrique.

Une épreuve d’endurance, loin des sprints du continent européen, bien plus proche du rallye que les rallye-raids nés du Dakar.

Le Safari mettait en évidence les pilotes matures et intelligents, tout en sanctionnant parfois les bolides les plus affutés.

Souvent, le Safari a récompensé la robustesse et l’originalité.

Une originalité qui s’essouffle à notre époque.

Devenu une épreuve pour voitures historiques, le Safari comptait en 2013 une moitié de Porsche 911 parmi les partants. Ford Escort, Datsun et autres originalités résistaient à l’invasion germanique en territoire africain.

Une évasion, une épopée plutôt déraisonnable, pour équipages passionnés, véloces et expérimentés. 4.100 kilomètres, neuf jours ! Dans sable et la poussière, dans les roches et la boue, au fond des gués et sur des pistes qui n’en sont plus… Un melting pot intense, nerveusement éprouvant qui fait face à des paysages somptueux, à des populations incroyables, aux baobabs, à la faune et à des atmosphères lumineuses à couper le souffle.

Le début de course fut marqué par le tonneau de la 911 de ce vieux crocodile de Bjorn Waldegård. Dès la seconde étape, le grandissime favori tombait dans l’un des pièges du Kenya.

Ce sont les derniers kilomètres de la course qui furent les plus captivants. A l’heure du départ de la dernière journée de course, le Champion du Monde des Rallyes 1984, Stig Blomqvist, n’accusait qu’un retard de 9 secondes sur le leader provisoire. Ian Duncan, au volant d’une spectaculaire Ford Capri donnait tout dans le premier secteur chronométré de la journée. Sans succès ! Blomqvist, déchaîné dans la montagne kényane réalisait exactement le même chrono. Balle au centre !

Dans le second secteur chronométré, Blomqvist fait basculer la course en sa faveur et expédie la Capri du Kényan à 38 secondes. Mais c’est une crevaison qui mettra un point final à ce duel. Dans le dernier tronçon chronométré, Blomqvist crève, perd quatre minutes et la victoire. Duncan l’emporte, pour la seconde fois !

La troisième place du podium était accaparée par la 911 du duo belge Gérard Marcy/Stéphane Prévot.

Foncez sur notre galerie photos. Une fois de plus McKlein Photography nous permet de vous offrir le meilleur de cet East African Safari Classic Rally.

Julien Libioul

V12 GT

L'émotion Automobile

Photos : McKlein Photography



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