Milan Abarth

1.700 chevaux, 1.100 kilos !

A la lecture du nom de la nouvelle «supercar», vous mettriez votre main au feu qu’elle est de nationalité italienne n’est-ce pas ? Raté, ce n’est pas au pays des gondoles et de la pizza qu’est née la Milan Abarth, mais bien sur les terres du Red Bull et des Schnitzels : l'Autriche.

Milan Abarth - 3/4 avant gauche Milan Abarth - 3/4 avant droit portes ouvertes Milan Abarth - 3/4 arrière droit Milan Abarth - habitacle
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Pourtant, Abarth n’est pas une utilisation abusive de la marque propriété du Groupe Fiat depuis 41 ans, puisqu’il s’agit du nom de son créateur Raphaël Abarth, petit fils de Carlo, créateur de la marque plus connue. La Milan marque donc le retour dans le milieu d’une famille intimement liée à l’Automobile.

Et pas question de faire les choses à moitié ! La nouvelle création dévoilée de manière presque confidentielle à Monaco puise clairement ses racines dans le monde de la course automobile des années 60 et 70. Les courbes sont particulièrement voluptueuses et l’aileron arrière pour le mois imposant.

Dans le même esprit, le cockpit dépouillé ne laisse que peu de doutes quant aux prétentions de la bête : le levier de la boîte séquentielle apparent, le petit volant tendu d’Alcantara ou les harnais à quatre points d’ancrage donnent le ton. 

Seul le dispositif multimédia dénote un peu dans cet environnement. Mais ce dernier ne sera réservé qu’à la version routière de l’auto. Car oui, la Milan Abarth sera construite, selon son concepteur, en 7 exemplaires destinés à un usage routier, auxquels s’ajouteront 7 autres encore plus «extrêmes» mais utilisables uniquement sur piste.

A la lecture de la fiche technique, il est clair que l’auto ne sera pas pour les «petits joueurs». Car si l’on ne sait pas encore quel sera le moteur qui sera retenu, on sait en revanche que le client pourra choisir son niveau de puissance, compris entre 600 et… 1.700 chevaux ! Suivant la cavalerie retenue (et donc le nombre de turbos qui seront embarqués), le poids variera de 900 à 1.100 kilos. De quoi offrir de sérieuses sensations au pilote… et de belles sueurs froides à son passager.

Vendue à un prix de base de 300.000 euros (hors personnalisations spéciales du client), la Milan Abarth sera réservée à quelques puristes. Mais elle a au moins le mérite de venir confirmer que la passion des petits artisans est loin d’être éteinte, comme le démontrait encore voilà quelques semaines un autre Raphaël (Belge celui-là) avec la VDS GT001.

Nicolas Morlet

V12-GT

L’émotion automobile

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Vos commentaires

Milan Abarth
- Iron Man - 27/11/2012
J'aime! Enfin une hypercar qui privilégie l'efficacité à la vitesse de pointe.