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Mais si les Ghibli première et deuxième du nom étaient des coupés, cette troisième génération est bel est bien une berline quatre portes qui s’assume, et qui ne cherche pas à tromper son monde. Ses traits restent d’ailleurs des plus conventionnels en s’inspirant de ceux de sa grande sœur, la Quattroporte. 

La plastique de cette Ghibli devrait toutefois faire plus consensus tant elle apparaît moins torturée. La face avant est pleinement agressive, et l’ensemble des lignes sont harmonieusement équilibrées pour un résultat qui reste, finalement, très italien.

L’habitacle se veut à la fois sportif et raffiné avec une console centrale au design assez épuré construite autour de l’écran du dispositif d’infodivertissement. L’espace est évidemment voulu généreux pour quatre adultes, et la finition doit faire un pas en avant par rapport aux modèles actuels.

A la Quattroporte, cette Ghibli rend une trentaine de centimètres en longueur, puisqu’elle devrait se situer juste en dessous des 5 mètres (4,94 mètres), contre 5,26 mètres. Elle vient donc chasser directement sur les terres des allemandes Audi A6, Mercedes Classe E et BMW Série 5, mais aussi de la Jaguar XF, tout en restant fidèle à son caractère sportif.

Ainsi, au lancement cet été, le V6 Biturbo de 410 chevaux sera la seule motorisation essence proposée. Un moteur qui recevra le soutien d’une boîte automatique à huit rapports, proposée en simple propulsion ou en transmission intégrale D4.

Toutes les informations techniques seront dévoilées à la fin du mois, lors de l’ouverture des portes du Salon de Shanghai où cette Maserati Ghibli du 21ème siècle fera sa première apparition mondiale.

Nicolas Morlet

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