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Mais même sans le nom, c’est pourtant bien de cela qu’il s’agit ici, puisqu’à l’instar du coupé qui reprenait le nom de l’ancien pilote d’essai «maison» de la marque de Sant’Agata Bolognese, ce Spyder renonce à la transmission intégrale pour ne conserver que ses roues arrière motrices, comme le «2» dans son nom de baptême le laisse deviner. Un gage de tempérament plus joueur pour certain, de la folie pure pour d’autres.

Autre donnée que trahit le pseudonyme de l’auto : la puissance. Le V8 5.2l délivre en effet 550 chevaux qui peuvent envoyer le roadster à 100km/h en 4,2 petites secondes et lui autorisent une vitesse de pointe de 319km/h. C’est 0,3 secondes et 1km/h en retrait par rapport au coupé.

La boîte de vitesses E-Gear est inchangée, mais l’ESP gagne en revanche un mode Corsa permettant de libérer un peu plus le potentiel de la bête de 1.520 kilos tout en conservant un garde-fou bienvenu si la bête devenait incontrôlable.

Si les prix ne sont pas encore connus, ils devraient être alléchants de manière à maintenir l’intérêt autour de la «petite» Lambo qui arrive tout doucement à la retraite, après avoir été écartée ces derniers temps pour laisser la place au lancement de l’Aventador.

Nicolas Morlet

V12-GT

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