Jaguar XJR : un félin athlétique
Salon de New York 2013
Jusqu’à présent, le summum en matière de motorisation était atteint avec le V8 Supercharged. Un cœur noble et généreux en sensations, mais dans un écrin dont le confort restait l’absolue priorité, au détriment de la sportivité. La XJR présentée à New York vient donc combler les amateurs de dynamisme d’une bien belle manière !
Pour cette XJR, les ingénieurs de la marque n’ont pas fait les choses à moitié ! Elle embarque ainsi le V8 5.0l de 550 chevaux et 680 Nm que l’on a déjà pu voir à l’œuvre dans la XKR-S, qu’elle associe à une boîte de vitesse automatique à huit rapports et à une poignée de modifications mécaniques bien senties pour offrir autant d’efficacité que possible.
La XJR reçoit ainsi une des suspensions retravaillées afin de lui conférer un comportement plus dynamique. Celles-ci ont d’ailleurs été configurées tout spécialement par les ingénieurs du centre d’essai de la marque situé au Nürburgring, où l’auto elle-même a été partiellement mise au point.
A cela s’ajoute une plastique revue et corrigée, dont le changement le plus notable est à mettre au crédit du bouclier avant au dessin inédit : les niches de feux antibrouillard ont été redessinées et une nouvelle écope centrale fait son apparition, histoire de refroidir comme il se doit le V8. Les jantes de 20 pouces nommées «Farallon» et les logos rouges sont également spécifiques au modèle.
Tout cela fait que l’auto revendique des performances impressionnantes en regard de son gabarit : le 0 à 100km/h est effectué en 4,6 secondes, quand la vitesse de pointe (malheureusement limitée électroniquement) atteint 208km/h. Côté consommation, rien d’inhabituel, avec 11,6l/100km annoncés (270gr CO2/km).
A bord enfin, le luxe reste complet même si l’ambiance est voulue plus sportive avec une sellerie en cuir rouge (optionnelle), un logo R sur le volant et des inserts en fibre de carbone sur la console centrale et les contre-portes.
La Jaguar XJR est dès à présent disponible à la commande au prix de 109.106 euros.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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