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Malmenée par les Mercedes, BMW, Audi, Jaguar, mais aussi par les Infiniti et Lexus sur ses terres, la CTS se devait de réagir. Cette toute nouvelle mouture change donc en profondeur en adoptant une nouvelle plateforme et de nouvelles motorisations issues partiellement de sa petite sœur l’ATS.

Avec celle-ci, la nouvelle ATS partage sa plateforme modulable «Alpha», qui devrait lui assurer un comportement à la hauteur de son standing, ainsi que sa motorisation 2.0l Turbo de 275 chevaux. Ce dernier constituera l’entrée de gamme, et sera chapeauté par un beaucoup plus intéressant V6 3.6l à double turbo de 420 chevaux et 385Nm couplé à une boîte automatique ZF à huit rapports. 

Pour le V8, il faudra attendre la future CTS-V, mais en attendant, ce moteur, le V6 le plus puissant produit par la marque, devrait déjà se montrer plaisant sur le plan du dynamisme. En tout cas, les performances sont bien là : 0 à 100km/h en 4,6 secondes !

Visuellement, cette CTS s’imprègne également du style de sa petite sœur. Les traits s’affinent donc, mais restent néanmoins résolument originaux et statutaire pour le segment. Un assagissement qui ne se traduit pas dans les dimensions de l’auto puisque celle-ci est plus longue de sept centimètres que celle qu’elle remplace : 4,96 mètres !

Un allongement qui devra profiter aux passagers (notamment à l’arrière) et au volume de chargement. De quoi choyer les occupants, d’autant que Cadillac a apporté un soin particulier aux détails et à l’équipement. Cette CTS reçoit notamment le nouveau système d’infodivertissement baptisé CUE, apparu – lui-aussi – sur l’ATS.

Présentée au Salon de New York et commercialisée dès cet été sur son marché domestique, la nouvelle Cadillac CTS fera ses débuts en Europe le 12 septembre lors du Salon de Francfort, comme nous l’a confirmé dans une interview Tom Anliker, le responsable de la marque pour le vieux continent.

Nicolas Morlet

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