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Ce moteur, partagé notamment avec la Corvette, envoie 640 chevaux et 855Nm de couple dans le cas présent ! Ce n’est pas moins de 90 chevaux de plus que ses rivales allemandes ! Un cœur musclé secondé par une boîte automatique à huit rapports qui transmet la cavalerie aux seules roues arrière par l’intermédiaire d’un différentiel à glissement limité. De quoi coller 2 à 3 dixièmes aux teutonnes en accrochant les 100km/h en 3,7 secondes. Point de bride électronique non plus en ce qui concerne la vitesse de pointe, annoncée à… 322km/h !

Cette CTS-V n’est pourtant pas une Muscle Car, et le comportement routier n’a donc pas été oublié. Cadillac l’a notamment dotée de la suspension Magnetic Ride et d’un dispositif de gestion de la motricité, offrant chacun quatre modes de fonctionnement. Les étriers de freins, à six pistons, sont signés Brembo.

Visuellement, la CTS-V s’enrichit d’un capot (en fibre de carbone) bombé et creusé d’une prise d’air frontale, se pare de boucliers plus expressifs et se distingue par ses grilles de proue en nid d’abeille. Les passages de roues se font également plus marqués, tout comme les bas de caisse, tandis que le bouclier arrière accueille quatre embouts d’échappement. Enfin, les jantes de 19 pouces sont chaussées de pneus Michelin Pilot Sport, et un kit Carbon encore plus expressif sera proposé en option.

A bord, les sièges baquets, les inserts en fibre de carbone et le cuir semi-aniline plantent l’ambiance. Le système d’infodivertissement s’enrichit pour sa part du Performance Data Recorder - permettant d’enregistrer les prouesses réalisées avec l’auto – dont les données sont affichées sur un écran à la diagonale allongée, de 12,3 pouces désormais.

C’est logiquement en ses terres que la Cadillac CTS-V sera dévoilée. Ce sera lors du Salon de Detroit à la mi-janvier. La commercialisation est prévue dès l’été prochain, aux Etats-Unis dans un premier temps.

Nicolas Morlet

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