Contrairement aux autres légendes à qui Bugatti a rendu hommage, le seul lien qu’entretient Rembrandt Bugatti avec l’Automobile est de porter le nom de la marque fondée par son frère aîné. Le plus jeune de la fratrie est artiste, spécialisé dans la sculpture d’animaux (en bronze pour la plupart), pour qui il entretient une grande passion. 

Né en 1884, il exposera ses œuvres à Milan, Turin ou Venise avant de s’installer à Paris, puis à Anvers avec sa famille. C’est à cette période qu’il crée la statuette de l’éléphant dressé qui ornera le bouchon de radiateur des Bugatti des années 20, Royale en tête. Un hommage à titre posthume pour Rembrandt Bugatti qui a mis fin à ses jours en 1916, déprimé par les horreurs de la guerre et en proie à de graves problèmes financiers.

Cette série limitée à trois exemplaires se reconnaît à son mariage de teintes marron foncé «Firefinch» et clair «Noix» ainsi qu’à sa calandre et ses logos en finition platine. La signature de l’artiste se distingue, comme il se doit, sur le bouchon de réservoir et les seuils de portes. Entre les sièges trône une applique en relief représentant le fameux éléphant triomphant.

Les caractéristiques techniques restent, en revanche, toujours inchangées : 1.200 chevaux, 1.500Nm et 2,5 secondes pour passer de 0 à 100km/h !Les trois exemplaires de la Bugatti Grand Sport Vitesse Rembrandt Bugatti ont déjà tous trouvé preneur, à 2,18 millions d’euros l’unité.

Nicolas Morlet

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