Brabus Rocket 800
Salon de Francfort 2011
Déjà pas trop réputé pour la sagesse de ses créations (ou de ses préparations, c’est selon), Brabus a sorti l’artillerie lourde au Salon de Francfort, en présentant la Rocket 800 !
Comme toutes les voitures du constructeur allemand, c’est sur base d’une Mercedes que prend forme sa dernière nouveauté en date : le coupé-quatre-portes CLS.
Mais cette version, rebaptisée Rocket 800 en recevant le grand B sur la calandre, se montre plus exclusive qu’aucune CLS de série puisque c’est un…V12 qui trône sous le capot !
Un cœur d’origine Mercedes dont la cylindrée à été revue à 6.3 litres pour, en plus d’autres modifications, expirer quelque 800 chevaux et pas moins de…1.420Nm de couple !
Une valeur tellement démentielle que seuls 1.100 d’entre eux sont effectivement envoyés aux roues, sans quoi la transmission, confiée à la boîte automatique Speedshift MCT-7 à sept rapports, ne l’aurait pas supporté !
Du coup, en dépit de la prise de poids engendrée par la greffe de cet énorme cœur, la Rocket porte bien son nom puisque les 100km/h sont atteints en 3,7 secondes, les 200km/h en 9,8 secondes, et les 300km/h…en 23,8 secondes seulement ! Quand à la vitesse de pointe, Brabus se contente d’évoquer laconiquement «plus de 370km/h»…
Bien entendu, le châssis et les trains roulants ont reçu les adaptations en rapport. C’est ainsi que la Rocket 800 a droit à de nouvelles jantes de 19 pouces (montées de large pneus 255/35 à l’avant et 285/30 à l’arrière), des suspensions recalibrées et, surtout, des freins dont les disques affichent 380x37mm à l’avant et 360x28mm à l’arrière, serrés par des étriers à 12 et 6 pistons respectivement !
A ces changements techniques, il faut ajouter les modifications d’ordre esthétique qui comprennent notamment de nouveaux boucliers très largement aérés, des ailes avant creusées d’écopes, un diffuseur arrière encadrant quatre sorties d’échappement carrées et, cerise sur le gâteau, un imposant aileron posé à même le couvercle de malle.
A l’instar des précédentes «Rocket» de la marque, la production de celle-ci ne devrait pas excéder quelques dizaines d’exemplaires, vendus à un tarif démarrant à 429.000 €.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile.
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