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Cela commence donc par une plastique résolument futuriste, dictée par l’aérodynamisme.

Les nombreux appendices sont en effet présents afin de minimiser la pénétration (Cx de 0,26 !) mais aussi, la trainée d’air laissée par la voiture. La partie la plus étonnante de ce travail technologique est sans doute les deux petites ailettes sur la malle arrière qui s’inscrivent dans le prolongement des montants arrière. 

Les jantes disposent également d’un dessin spécifiquement étudié avec le même objectif, tandis que les nombreux inserts bleus ne sont là que pour souligner l’aspect «écologique» de l’auto.

Si certains apprécieront ce parti-pris stylistique, d’autres pointeront du doigt un certain manque d’élégance. En tout cas, les avis au sujet de l’i8 sont très tranchés.

L’habitacle est voulu sobre, mais pas dépouillé pour autant. On y retrouve ainsi tous les équipements indispensables à une GT moderne, et les habitués de la marque ne seront pas dépaysés. BMW a en effet préservé toutes les commandes des voitures «classiques». Molette iDrive, radio-CD, phares etc. sont donc identiques à ce que l’on peut trouver dans une Série 6. 

Ce qui change en revanche, ce sont les afficheurs, inédits. A affichage bleu sur fond noir, ils indiquent non seulement la vitesse, mais aussi la charge de la batterie, la consommation énergétique, etc. Plusieurs modes de fonctionnement sont possibles, histoire de faire la part belle aux performances ou à l’économie d’énergie.

Car fidèle au concept, cette i8 de série a conservé sa motorisation électrique, ou plutôt, hybride. En effet, le coupé est animé par un moteur électrique de 131 chevaux et 250Nm qui entraine les roues avant et qui peut-être combiné à un bloc thermique de 231 chevaux et 320Nm pour activer l’essieu arrière. Le tout, transmis par une boîte automatique à six rapports. De quoi offrir le choix entre deux ou quatre roues motrices. En mode tout électrique, l’autonomie reste toutefois cantonnée à 35 kilomètres, alors qu’elle grimpe jusqu’à 500 au total.

Malgré toute sa technologie, cette i8 reste sous la barre des 1.500 kilos (1.490 exactement). Une prouesse rendue possible par les matériaux nobles dont elle est faite : fibre de carbone, aluminium, verre et matières synthétiques entre autres.

Voilà qui contribue aussi bien aux performances pures de l’auto, qui atteint les 100km/h DA en 4,4 secondes, qu’à sa consommation, annoncée par BMW à 2,5l/100km  en moyenne normalisée !

Bijou technologique de BMW, l’i8 fera payer plutôt cher ses vertus écologiques puisqu’à sa commercialisation en tout début d’année prochaine, elle devrait être affichée à un tarif de 125.000 euros. A ce prix-là, combien seront prêts à renoncer à une M6 !?

Nicolas Morlet

V12-GT

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