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Le cabriolet RS5 a droit à tous les mêmes égards que le coupé, à commencer par son fabuleux V8 4.2 FSI qui délivre 450 chevaux et pas moins de 430Nm de couple. Le moteur est couplé d’office à la boîte S-Tronic à 7 rapports et double embrayage pour des temps de passage canons. Cela se traduit d’ailleurs par une accélération de 0 à 100km/h en 4,9 secondes, soit trois petit dixièmes seulement de plus que sur le coupé. Comme sur ce dernier, la vitesse de pointe initiale bridée électroniquement à 250km/h pourra être relevée à 280km/h à la demande du client (et contre une allonge financière).

Le cabriolet reprend également les appendices stylistiques propres à la version RS. Le bouclier est donc largement échancré et adopte une lame chromée qui s’accorde avec l’encadrement de pare-brise et les coques de rétroviseurs contrastant avec la teinte extérieure. Les jantes spécifiques de 19 pouces et le petit becquet en carbone sur la malle arrière viennent peaufiner le look musclé.
La capote, électrique faut-il le préciser, se manœuvre en 15 secondes à l’ouverture, 17 à la fermeture et ce, jusqu’à 50km/h.

Le châssis n’est bien sûr pas oublié. Abaissé de 20 millimètres, il reçoit des barres antiroulis de plus grand diamètre ainsi que des suspensions au tarage recalibré. Toujours dotée de la transmission intégrale Quattro, l’auto est dotée d’un différentiel central capable de basculer 70% du couple sur le train avant ou jusqu’à 85% sur l’essieu arrière. Le freinage est assuré par un dispositif Brembo fait de disques ventilés pouvant atteindre 385 millimètres de diamètre en optant pour l’équipement carbone-céramique optionnel.

Si les carnets de commandes seront ouverts dès ce 29 septembre, date de la présentation de l’Audi RS5 Cabrio au Mondial de l’Auto 2012, les premiers clients ne seront pas livrés avant le printemps prochain.

Nicolas Morlet

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