Audi A8

Tout en douceur...

C’est cette nuit, lors d’un show privé à Miami, qu’Audi a présenté la nouvelle incarnation de son porte-étendard. Une longue berline qui s’inscrit dans la lignée de sa devancière en matière de style, et qui reprend les mêmes attributs : luxe, puissance et volupté.

Audi A8 - beige - 3/4 avant droit Audi A8 - beige - 3/4 avant droit Audi A8 - beige - profil gauche Audi A8 - beige - profil droit, dynamique Audi A8 - beige - 3/4 arrière droit Audi A8 - beige - face avant Audi A8 - beige - face arrière Audi A8 - tableau de bord noir Audi A8 - tableau de bord noir et jaune Audi A8 - places arrière cuir blanc Audi A8 - habitacle - détail, compteur Audi A8 - habitacle - détail, écran Audi A8 - beige - détail, phare avant Audi A8 - beige - détail, feu arrière Audi A8 - beige - détail, feu arrière Audi A8 - moteur 4.2 FSI
12 images sur 16 - Cliquez sur une image pour afficher le zoom.

Comme toujours chez Audi ces derniers temps, le style n’est qu’en évolution par rapport à la précédente génération. On retrouve donc les mêmes proportions dans le design, les mêmes vitres latérales avec cette troisième vitre de custode ou encore, l’inénarrable calandre «single frame» chère à la marque. On remarquera tout de même les feux avant, intégrant la signature lumineuse à LED, et arrière largement inspirés de ceux de la dernière A4 , tout comme les flancs sculptés.

Pourtant, l’auto est entièrement nouvelle, et prend de la carrure : elle revendique désormais 5,13 mètres en longueur (+7cm), 1,95 mètres en largeur (+6cm) et 1,46 mètres en hauteur (+2cm), ainsi qu’un empattement généreux de près de trois mètres (2,99 mètres, +4cm). Elle surpasse donc en dimensions ses rivales directes chez BMW et Mercedes. Sur la balance en revanche, cette nouvelle A8 se montre plus légère de 30 kilos que sa devancière grâce à sa construction allégée intelligente s’articulant autour d’un châssis en aluminium et à l’allègement de nombreuses pièces à tous les niveaux.

Dans l’habitacle, le tableau de bord, l’imposante console centrale et les contre-portes sont recouverts de matériaux soigneusement sélectionnés et se voient donc habillés de cuir, de bois véritable, ou d’inserts en aluminium brossé. Pour les sièges, le cuir est bien entendu livré d’emblée, et disponible sous une large palette de coloris : beige, noir, bordeaux, etc.

Côté habitabilité, l’espace intérieur est à la mesure de l’encombrement extérieur, et les passagers ne risquent donc aucune crise de claustrophobie. Les meilleures places sont bien entendu toujours à l’arrière où l’espace aux jambes reste, à l’image du confort, très généreux.

Côté équipement, rien ne manque à l’appel, même si, tradition germanique oblige, la liste d’options s’annonce fournie. D’entrée de jeu, l’A8 propose donc les sièges avant et colonne de direction à réglage électrique avec fonction easy exit (le volant remonte légèrement pour permettre une montée ou une descente du véhicule plus aisée), le frein de parking électronique, l’éclairage d’ambiance mais «se contente» d’une climatisation bi-zone. Il faudra donc puiser dans le catalogue d’options pour profiter de la clim quadri-zone, des feux au Xénon, du double toit ouvrant panoramique, ou du système audio spécialement conçu par Bang & Olufsen : 19 haut-parleurs et 1.400 watts !

Il sera également possible de profiter du cruise control adaptatif doté de l’Audi pre-sense à l’avant comme à l’arrière, de l’Audi Lane Assist ou du Parking Assistance system.

Bien entendu, on retrouve le dispositif multimédia MMI dans une version évoluée : pour entrer une destination, il suffit désormais «d’écrire» le mot en dessinant chaque lettre sur le tableau de commande à l’aide de l’index droit.

Sous le capot, un seul bloc essence est proposé : le V8 FSI 4.2l de 372 chevaux (445Nm de couple). Il propulse l’auto à 100 km/h en 5,7 secondes et voit sa vitesse limitée électroniquement à 250km/h. Puissant, le bloc est tout de même doté du dispositif Stop & Start qui n’est certainement pas étranger à la baisse de consommation de 13% par rapport à la version précédente, avec une moyenne normalisée qui s’établit désormais à 9,5l/100km.

S’il s’agit pour l’heure de la seule variante (essence) proposée, en propulsion uniquement, le système Quattro sera à coup sur disponible dans le futur, tout comme une version longue. D’autres blocs essence devraient également faire leur apparition, et l’on espère donc revoir bien vite le V10 5.2 FSI pour une prochaine S8.

Nicolas Morlet

V12 GT

L'émotion automobile



Vos commentaires

Soyez le premier à commenter cet article !
Veuillez cliquer sur le bouton [Ajouter un commentaire] ci-dessous.