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En effet, en dépit de ce «détail», l’intégralité du coupé est, en toute logique, calquée sur la version découvrable, à commencer par son bloc V8 4.4l Twin Turbo poussé à 547 chevaux et 700Nm assorti d’une boîte de vitesses ZF à huit rapports.

Plus fin aérodynamiquement parlant, le coupé se montre légèrement plus performant que son homologue à toit souple, que ce soit en matière d’accélération, avec un 0 à 100km/h ici expédié en 4,4 secondes (contre 4,8) ou en ce qui concerne la vitesse maximale qui grimpe jusqu’à 322km/h.

Les changements cosmétiques sont constitués de lèvres de boucliers et de bas de caisses spécifiques, réalisés partiellement en fibre de carbone, de quatre embouts d’échappement en titane brossé à l’arrière et d’un petit aileron placé sur le couvercle de malle. Autant d’éléments qui ont été pensés pour réduire la consommation de carburant et qui permettent d’abaisser de 10% les masses d’air sous la voiture. 

L’habitacle est également retouché, avec notamment le fameux combiné d’affichage dont le fond des cadrans passe au bleu, des logos Alpina embrochés dans la sellerie aux places avant, les seuils de portes siglés ou encore le volant sport en cuir bicolore.

Nicolas Morlet

V12-GT

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