Mondial de l’Automobile 2014
GT Focus & Interview : Bentley Mulsanne Speed
Avec la Mulsanne Speed, Bentley hausse encore le ton en matière de luxe et de sportivité. Un pas en avant qui se fait avec tout le flegme qui sied à la marque britannique : en conservant l’élégance naturelle de l’auto et en lui apportant une pointe d’exclusivité supplémentaire.
Inutile de chercher à reconnaître cette Mulsanne Speed au premier coup d’œil, cette nouvelle variante musclée ne se différencie de la grande Bentley classique qu’au travers de quelques menus détails. Il faut donc chercher du côté des grilles avant et des optiques assombries pour espérer différencier l’une de l’autre. Les plus attentifs remarqueront aussi les jantes spécifiques.
La principale évolution est donc à chercher sous le capot, où le moteur V8 6 3/4l prend du galon pour développer 537 chevaux, et pas moins de 1.100Nm de couple ! Le châssis n’a pas été oublié, et a subi quelques retouches afin «d’offrir l’expérience de conduite la plus rapide du monde» selon Andrew Lewis, Product Manager pour la Mulsanne Speed.
Il faut dire qu’en plus d’accélérer de 0 à 100km/h en 4,9 secondes, l’auto est également capable de filer à 305km/h ! «C’est la première Mulsanne réellement conçue pour les conducteurs ! La voiture se destine aux clients qui aiment conduire très rapidement, et qui apprécient aussi les autres qualités de la Mulsanne, notamment son luxe classique».
Et ils en profiteront aussi en prenant place à l’arrière puisque l’auto peut se doter de tablettes qui cachent un iPad amovible au dos des sièges avant. Entre les passagers, l’accoudoir renferme les commandes du dispositif multimédia, notamment du GPS paramétrable depuis l’arrière, et le dossier cache un minibar incluant des coupes de champagne exclusives dont la base reproduit la forme des jantes de l’auto.
La Bentley Mulsanne Speed se veut une incarnation du luxe le plus raffiné de l’automobile britannique. La perfection à un prix : 272.000 euros, hors taxes.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
Crédits photos : Ghislain Balemboy
Crédits Vidéo : Nicolas Joannès
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