Shopping à Londres

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En visite à Londres pour quelques jours, j’en profite pour flâner dans mes boutiques préférées. Je me précipite chez Gregor Fiskens, dans les Mews de Kensington. Il me suffit de tendre l’oreille pour repérer l’officine discrète, car le mécanicien est en train de fignoler la mise au point d’une Daytona Spider rouge à même le pavé.

Aston Martin DB5 Convertible 3/4 avant droit capote ouverte

J’y admire également une rarissime Aston martin DB3S, et qui arpente encore les plus grands circuits, de Goodwood au Mans Classic.

James Mitchell m’invite à monter dedans, afin de me faire constater que l’auto est parfaitement à ma taille.
 
 Quelques instant plus tard, je passe devant le Berkeley Hotel, où H.R.Owen a ouvert cet été son nouveau “Ferrari Atelier (en français dans le texte…).

J’admire dans le showroom un trio de bolides rouges : une California, une 458, et surtout une spectaculaire 512S de 1970, pilotée par Derek Bell dans le film Le Mans! Celle-ci n’est malheureusement pas à vendre, mais le vendeur me propose de me consoler en passant commande à l’usine d’une Italia aux mêmes couleurs.

Ayant repris le volant, je me dirige vers Knightsbridge. Je ne prête pas attention au véhicule qui me précède, une Maserati Gran Cabrio, qui fait soudain une embardée vers la droite, afin d’éviter une Rolls Phantom Longue. Cette manœuvre m’oblige à me déporter brutalement, au point de frôler une Aston-Martin DB5 Volante grise, ce qui surprend son chauffeur, qui en perd son flegme britannique.
 
 J’arrive enfin chez Harrods, où je laisse la voiture au portier en haut de forme, pour me précipiter à mon étage favori. J’y découvre la dernière Morgan, une Threeweeler particulièrement lightweight. Je demande à la jeune femme si je peux démarrer le moteur dans le magasin, car je compte bien l’emmener prendre une pinte de brune au Wolseley ce soir.  Elle me répond avec un sourire indulgent, me montrant le pédalier et la transmission par chaine. « Terribly sorry, Sir, mais elle est réservé aux enfants de 6 à 13 ans... »
 
 Charles Paxson
 
 V12 GT
 
 L’émotion automobile



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