La production n’a pas dépassé les 200 exemplaires en 2009, une chute de 35% sur la moyenne des années précédentes, à plus de 300 par an. La crise a donc malmené les ventes, à l’instar de certaines de ses concurrentes. Les chiffres sont toutefois assez contrastés, du marché français où la marque n’a pas immatriculé une seule auto l’année passée, aux marchés Nord Amérique, qui représente tout de même 40% des ventes, et Chine, où les ventes progressent. A noter que la série limitée Zeppelin n’a pas eu d’effet important sur les ventes. Quand à la Landaulet, sa cadence de fabrication n’a pas été communiquée par Sindelfingen.

Le salut de la marque pourrait venir de l’Asie, la Maybach y étant bien adaptée par la complexité et sophistication de ses équipements, bien qu’un peu volumineuse pour certaines contrées.

La marque pourrait présenter une version restylisée de sa 57 au Salon de Pékin, en Avril. Les modifications viseraient à « rafraichir » le style, grâce à un capot et une calandre redessinés, et à de nouveaux phares LED, et a le rapprocher des dernières tendances esthétiques du groupe Daimler.

Dieter Zetsche, le CEO de Daimler, avait affirmé ne pas se soucier particulièrement des performances de la marque, Maybach ayant prouvé sa capacité à concurrencer Bentley et Rolls Royce, et ne représentant pas un investissement si important, les 57 et 62 utilisant largement des pieces eprouvées de générations précédentes de Classe S. Il n'est pourtant pas question de les remplacer pour le moment, ce qui laisse ouvertes toutes les supositions quand au devenir de la manufacture.

Charles Le Menestrel

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